Accueil > Nos formations > Nos formations > Pôle général et technologique > [EMI] Gustav’ à l’ARCOM pour découvrir l’égalité homme femme dans les (...)

[EMI] Gustav’ à l’ARCOM pour découvrir l’égalité homme femme dans les médias

Publication : par Anaëlle, Mayra

Quand l’ARCOM n’est plus seulement le régulateur de la communication mais également un moyen de découverte et de prévention pour la nouvelle génération. Tour d’horizon, on vous dit tout !

Le vendredi 22 mars 2024, les classes de 2nde 2 et 2nde 4 de Gustav’ ont participé à une sortie à l’ARCOM à Paris. Cet évènement a eu lieu lors de la semaine de la presse et des médias à l’école 2024 organisée par le CLEMI. En effet, l’ARCOM met en place une action en matière d’éducation aux médias, à l’information et à la citoyenneté numérique.

Léna et Mathilde de l’ARCOM nous ont accueilli pour une conférence principalement basée sur la thématique de l’égalité entre les femmes et les hommes, un sujet d’actualité et qui pose de nombreuses questions. L’ARCOM a pu nous enseigner leurs actions et son fonctionnement.

L’ARCOM, le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique

Lors de la présentation, plusieurs informations nous ont été révélées sur cette autorité publique indépendante qui a vu le jour le 1er janvier 2022 de la fusion du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) et de la Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et de la Protection des Droits sur Internet (HADOPI). L’ARCOM est composé de neuf membres, un président et huit conseillers. On peut dire que l’ARCOM est garante de la liberté de communication et veille au financement de la création audiovisuelle et à la protection des droits. Elle intervient auprès d’une chaîne uniquement après une diffusion, en effet elle organise une intervention que l’on appelle « a posteriori » et accomplie une gradation dans ses moyens d’intervention. L’ARCOM ne s’immisce pas dans la ligne éditoriale des chaînes ni dans le choix des programmations néanmoins, elle peut décider à qui donner une fréquence pour une chaîne. Les différentes actions d’incitation sont multiples tels que créer des observations, réaliser et publier des études et des rapports, signer des chartes, veille à ce que les plateformes en ligne mettent en œuvre les moyens de lutter contre les fausses informations, la haine en ligne et qu’elles protègent les mineurs contre les accès à la pornographie en ligne. Depuis 2021, elle veille au financement de la création audiovisuelle par les services de vidéo à la demande étrangers. Depuis 2022, l’autorité lutte contre le piratage et bloque les sites terroristes et pornographiques.

Un après-midi consacré aux médias

Cette sortie nous a permis d’apprendre qui était l’ARCOM, quels sont les moyens qu’ils utilisent pour réguler le monde numérique et audiovisuel, et les obligations auxquels sont soumis les services de télévision, de radio et de vidéo, mais pas que !
Nos conférencières nous ont fait réfléchir sur la manière d’analyser des exemples concrets de transgression des obligations auxquelles sont soumis les plateformes en ligne (C8 avec TPMP), sous un angle à la fois juridique et personnel. Nous avons ainsi appris quelles étaient les dispositions spécifiques aux droits des femmes dans le cadre juridique, ce que l’ARCOM a légalement le droit de faire/ne pas faire lorsqu’ils font face à des situations comme celles que nous avons visionné, qui est sanctionné, comment et pourquoi.
De plus, comme cette conférence était principalement axée sur l’égalité hommes-femmes, nous avons constaté à l’aide de schémas, de graphiques et de rapports réalisés par l’ARCOM quelle était la représentation des femmes à la télévision, à la radio et dans les publicités, ainsi que les stéréotypes auxquels les hommes et les femmes sont confrontés dans les catégories de produits (automobile, entretien du corps, banque, habillement de luxe, jeux et jouets, etc…).

L’avis personnel de vos rédactrices

Anaëlle : « J’ai trouvé cette sortie enrichissante et révélatrice. On ne se rend pas toujours compte de l’importance que joue les réseaux sociaux dans nos vies, et de l’impact qu’ils peuvent avoir. C’est important de savoir que le numérique est contrôlé, et que des autorités telles que l’ARCOM font tout pour permettre à chacun de voir ses droits respectés sur Internet. Les explications des conférencières qui nous ont reçues étaient claires, bienveillantes, et complètes. Elles nous écoutaient avec autant d’attention que nous les écoutions. C’était très agréable. »

Mayra : « Je pense que cette sortie a été très valorisante pour notre savoir. Le fait que je voudrais particulièrement mettre en avant sont les actions de l’ARCOM afin de garantir la protection des mineurs sur ceux qu’ils peuvent regarder sur Internet par exemple. L’ARCOM met en place des chaînes gratuites pour les enfants où les contenus leur sont variés et adaptés à leur âge. De plus, l’image d’un mineur est protégée, lors d’une interview les visages sont floutés. On peut dire que l’ARCOM collabore pour le bien-être psychologique des mineurs. »

Ainsi…Cette conférence, donnée dans le cadre de la semaine de la presse et des médias dans les écoles, a permis de nous sensibiliser sur les droits et les devoirs de chacun sur Internet, juger de manière critique sur des enjeux d’actualité tel que l’égalité hommes-femmes ou la protection des mineurs dans les médias, et réaliser l’importance des actions de l’ARCOM pour préserver la sécurité et le bien-être de tous dans le monde numérique. C’était une très bonne opportunité de nous éduquer sur la citoyenneté numérique et le fonctionnement des médias.